2010/07/21

Paysages de North Cape de Prince Edward Island




Le littoral n’est pas partout et en tout temps accessible sur cette île. Dès notre arrivée à North Cape, nous faisons face aux grands panneaux expliquant qu’il faut faire attention aux marrées hautes et aux marrées basses. Durant la marrée basse, l’eau se retire du bord et on peut se promener sur le récif rocheux dont la longueur atteint 2 km. Pourtant, lors de la marrée haute, l’eau devient dangereuse ; son afflux peut s’avérer fatal pour des bateaux passant dans les parages.
Les panneaux informent sur l’érosion que les rochers subissent ici. La glace hivernale est l’unique moyen protégeant partiellement la côte de cette érosion. Malheureusement, depuis les changement climatiques (des températures plus élevées et une augmentation du niveau de la mer), les scientifiques de la région sont alertés, car l’érosion devient de plus en plus flagrante.
Et du coup, je réalise que tout ce qui paraît beau pour l’œil humain est dû aux phénomènes naturels et qu’il faut respecter les cycles de vie naturels.
Après l’euphorie primaire sur les plages de l’île, je réfléchis sur les oiseaux migrants qui s’en servent de cet endroit crucial pour orienter leurs vols, leurs déplacements et pour assurer leur progéniture.


C’est encore à nous, les humains, de considérer le fait que nos actions et nos choix influencent la vie et la biodiversité dans les océans et sur nos bords.

Les phoques n’hésitent pas à nous saluer avec leurs museaux au dessus de l’eau.

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