2009/09/30

Niagara : près de l’Eternité


Niagara est l’un des endroits témoignant de l’Eternité, évoquant l’image de l’Eternité, l’image de la grandeur d’une force ne relevant pas à l’humain. La force de l’eau est immense, indescriptible. Sa vision pénètre l’âme et fait penser à l’au – delà, à ce qu’il y aurait derrière ce bord qui nous tient à notre vie présente. Mais derrière ce bord, certainement, il y aura un autre univers, une autre lumière. Le rideau des chutes n’est – il pas la porte qui y amènera un jour nos âmes?
Dans l’énormité de cette beauté, difficilement concevable pour l’esprit humain, inatteignable de sa rationalité, une magie emprisonne le souffle et les yeux. On regarde les torrents s’ondulant. Leur toile se perde dans un secret brumeux. Le cœur de Niagara demeure invisible aux yeux des humains. Il n’est qu’un trésor inaccessible.


La nuit, les gens s’endorment toujours émus et curieux de pénétrer le mystère…Ne que les étoiles et la Lune, scintillant au dessus de cette étendue d’eau majestueuse, murmurent en éclats timides. Mais le secret est toujours là. Persistant.


Le lendemain, avec l’aube, les yeux se réveillent assoiffés de nouvelles contemplations. Les yeux sentent qu’ils peuvent y demeurer empris des heures et des heures, sans se distraire de la course, sans se détacher de Niagara. La délectation est mesurable à l’emprise. Niagara est puissante du loin et du près. Sa pureté est cristalline, parfois transparente, parfois verdoyante. Sur ses falaises, de petites fleurs en herbe tressaillissent du bonheur. Elles ont le privilège suprême de se miroiter dans les flots de Niagara. Niagara connaît leur fragile audace et leur permet de lui être tant proches.

Niagara est irréelle quand les humains se posent à ses pieds. Elle éparpille ses chutes sans se soucier de sa force, de son chant tumultueux. Elle sait que le Ciel est son unique Amant. L’Eternité est la seule Gardienne de leur Secret.

A Toronto - la ville des contrastes







Toronto est – elle une ville comme les autres ?
Vue du haut, de très haut, de la Tour CN, on découvre ses deux visages, ces deux côtés étonnants - ravissants : les gratte –ciel (nos temples de la vie citadine) et le grand bleu du lac Ontario. Le lac est leur miroir : une image du style renversé.
A Toronto, on peut suivre la course quotidienne de la vie en sillonnant les rues, en montant et en descendant les ascenseurs, les escaliers, les bus et les cars, se dépêchant pour les tâches interminables, mais on peut aussi s’arrêter quelques instants. A Toronto, on peut s’arrêter pour boire une vraie citronnade ( le monsieur qui la prépare coupe devant vous des citrons mûres et frais, convoités par vous comme si depuis toujours). A Toronto, on peut enlever ses chaussures près du port et plonger ses pieds dans l’allée du sable imprégné de chaleur (le soleil s’en souvient encore de l’été), puis contempler les doux sentiers que des canards et des cygnes dessinent sur l’eau avant de s’envoler. Quelle étincelante ville des contrastes ! Quelle riche ville en images ! En plus, les artistes à la rue, sont déguisés en anges…Qui sait, les vrais anges ne sont – ils peut – être pas tant loin qu’on l’imagine..?

Quand la Terre...

Quand la Terre s’entend avec l’Eau…
Quand la Lumière se glisse sur les Vagues…
Quand le Vent souffle le chemin des Nuages…

2009/09/18

Nous dans l'orage de la mer

Dans ce rêve, le bateau était flottant à l’approche du ravage. Nous étions avec toi sur le bateau, embrassant le souffle du vent et l’esprit de la mer agitée. Du coup, un grand flot nous a bousculés. Nous étions éberlués. Pour quelques instants, le bateau a perdu son équilibre. Les vagues tumultueuses ont volé son ancre. En baisant mes yeux vers l’eau, j’ai constaté que son niveau augmentait rapidement. Une force étrange élevait et en même temps menaçait le bateau. D’un saut habile, j’ai atteint le rivage (comme c’est possible dans les rêves : se transférer immédiatement d’un endroit à l’autre). J’ai senti que j’étais sauvée. Mais toi, mon amour ? Je t’ai vu encore sur le bateau tentant d’ajuster son mât. Tu ne voulais pas l'abandonner aux tumultes de la mer. De mon rivage rocheux, j’ai tendu ma main vers toi. Tes yeux m’expliquaient que bientôt tout irait bien…Tu devais juste attacher une corde pour sauver le bateau…

Le sentier lumineux

Contemplation



Les derniers vols de l’été



L'ensemble des mouettes