2010/07/26

Sur la plage Inverness du Cap- Breton

La plage est parsemée des cailloux divers. Certains sont parfaitement blancs, d’autres absolument noirs ; il y en a aussi presque de toutes les couleurs, joliment polis par l’eau millénaire et déversés sur le bord comme ultime offre de l’océan pour les humains qui l’approchent.

J’ai envie de laisser une trace sur cette plage dans cette journée pas tellement ensoleillée mais romantique à sa manière. Nous n’avons pas le temps de faire un château du sable. J’ai juste quelques instants pour ramasser des cailloux et d’en former une famille imaginaire en les arrangeant l’un près de l’autre. Instinctivement, je commence par la figurine de l’homme/père.

J’ajoute près de lui la figurine de la femme/mère.

Et je compose finalement celle de leur enfant.

Voilà ma famille représentée par les cailloux ramassés sur la plage d’Inverness. Tu la prends en photos.

Je te demande si nous devons ramasser les cailloux – bonhommes et les prendre avec nous. Les prendre comme un souvenir de cette plage et de ses petits trésors.
Tu me dis que je n’ai pas besoin de le faire…Qu’il suffit que je les aie déjà reliés l’un avec l’autre en leur donnant l’image inspirante de cette famille imaginaire.
Ces bonhommes-cailloux nous deviennent chers. Nous les laissons sur le sable comme un cadeau de notre part à cet océan, comme une trace de notre arrêt et de notre amour ici. Sur la plage d'Inverness.

Quoi que Cap-Breton paraisse sévère…

Sur le Cabot Trail du Cap-Breton, tout au long d’une journée, nous avons parcouru des chemins à travers une brume dense ; nous avons passé près des montagnes glorieuses et colossales, avec des cimes inatteignables ; nous nous sommes arrêtés et nous avons respiré l’air frais percé des fragrances des sapins – ces sapins, dressés fièrement comme des gardiens d’une nature fabuleuse.

Oui, la nature du Cap-Breton en Nouvelle-Ecosse est majestueuse, titanesque. L’homme paraît tellement petit (minuscule) au milieu de cette beauté puissante et monumentale.






Le mystère ici est un tel que le ciel et sa lumière sont tellement changeants et imprédictibles mais toujours glorieux et généreux.
Pour une journée, nous avons vu la gracieuseté et la sévérité de cet endroit merveilleux, et pourtant incontestablement réel, vivant.





J’avais envie de rester au bord de la mer très, très longtemps. Je désirais demeurer sur les rochers en savourant jusqu’au bout les éclats, puis les scintillements de ce coucher du soleil. Il offrait à l’horizon céleste le mauve,le violet, le bleu et le doré.




Je voulais que mes yeux boivent jusqu’au bout cette splendeur lumineuse.











Grâce à ce voyage, je peux confirmer que le Divin est toujours fort généreux avec les humains quoi qu’il paraisse sévère au Cap-Breton.

2010/07/21

La majesté mystérieuse et la sévère beauté du Cap Breton en Nouvelle – Ecosse

Notre voyage se poursuit sur les terres de la Nouvelle –Ecosse et sa part nord-est :le Cap-Breton. La différence par rapport à l’Ile-du-Prine-Edouard dans les paysage et les conditions météorologiques est flagrante. La douceur de l’île que nous avons eue la chance de connaître cède place à des montagnes impériales, aux nuages mystérieux frôlant les cimes des forêts, à une brume presque constante, dérobant l’océan, jalouse de le partager avec nous.


Des fleurs parsèment ça et là les collines vertes et se découvrent à nos yeux lors des instants miraculeux quand la voile brumeuse se retire brièvement.
Les chemins à suivre sont étroits même si on croise très rarement d’autres voitures. Nous devons demeurer vigilants sur cette route, enveloppée dans une étrange solitude et son silence impérial évoquant le silence de la montagne secrète que nous traversons.

Le ciel crépusculaire se métamorphose du gris sombre en jaune doré, puis en orange-rose, après en mauve et violet intense. Une chose est certaine – le ciel du Cap- Breton est comme nulle part ailleurs. Les rochers aiguilleux sont constamment lavés par des vagues d’un océan mouvementé.




Pourtant, le mauve - violet et le blanc –dorée, transparaissant au dessous des nuages, imposent une sensation de vitalité étrange et de grâce divine.



Ils laissent croire que cette grâce divine est quelque part – là…entre ciel et terre, entre brume et clarté, entre les sommets géants des montagnes rocheuses et l’écume ondulée des vagues chantantes.

Variations lumineuses et reflets


Les maisons de bouteilles de L'Ile-de-Prince-Edouard

Un Acadien, Edouard Arsenault a construit trois maisons extraordinaires en utilisant des bouteilles et du ciment. Ces trois œuvres sont créées dans les années 70, 80 et 90. Collectionneur passionné des bouteilles du monde entier, cet homme a comme si visionné le futur et l’importance de montrer que le verre usé peut avoir « une deuxième vie », plus encore – une belle vie de transformation.



La Maison à six pigeons




La Taverne


Ici il y a un bar improvisé. Attention, les bouteilles qui y résident ne sont pas ancrées dans le ciment. On peut les toucher, soulever et même déplacer- attestation que cet endroit est bien vivant. Evidement, une précaution absolue s’impose


La Chapelle


L’endroit est impressionnant lors du coucher du soleil; à cet heure – là, les rayons déversent leur lumière sur les verres ou « les vitraux »


Les bancs de communion sont construits avec des lampions des veilleuses de l’église






Edouard Arsenault était non seulement un collectionneur des bouteilles et un travailleur acharné mais aussi un vrai jardinier aimant sa terre et les dons de cette dernière




Un chasseur du vent / « wind catcher » accroché à un arbre


Un phare décore le jardin ainsi que d’autres phares pareils se dressent comme des vigiles fiers partout dans les jardins des maisons voisines. Ces phares composent certainement une part considérable de l’identité des habitants de l’île





www.maisonsdebouteilles.com

Anne of Green Gables / Anne… La maison des pignons verts

« Anne of Green Gables » représente une histoire touchante et édifiante, écrite par Lucy Maud Montgomery. L’auteure a vécu son enfance et sa jeunesse à l’Ile-du-Prince-Edouard. Elle a été orpheline et elle crée le personnage d’Anne en y mettant beaucoup de son propre histoire. Anne est une fille charmante ; elle porte en tresses ses cheveux roux ; elle est adoptée par une famille âgée et elle donne tout pour se faire aimer. Anne of Green Gables aspire de recevoir l’amour de ses proches en leur offrant le sien en abondance. Cette fille est une élève remarquable, une enfant reconnaissante à ceux qui assurent sa survie et son éducation, une amie fidèle. Elle porte avec fierté son unicité et ses talents.
Anne est dotée d’une imagination riche. La jeune fille croit profondément que même si on ne possède pas ce qu’on veut dans la vie réelle, il suffit de l’imaginer à son for intérieur pour le posséder dans sa fantaisie. L’imagination est la richesse inestimable et salutaire pour Anne.
Adolescente, elle réussit ses études et se distingue lors des examens en obtenant des résultats exemplaires. Elle tombe amoureuse, mais choisit de demeurer près de la dame qui l’a adoptée des années auparavant. Anne réconcilie ses devoirs moraux et sa vie intime. Elle en trouve les moyens.
On dit que l’écrivaine, Lucy Maud Montgomery, se réfugiait dans l’imagination et l’écriture de la même manière comme Anne le fait : en fantasmant passionnément le bonheur.

Voilà quelques photos d’une des maisons de la Central Costal Drive de l’Ile-du-Prince-Edouard, faisant part de l’héritage historique et culturelle et inspirant
«Anne of Green Gables ».
Le toit de cette maison ainsi que ses volets sont réellement verts.


Bonne visite virtuelle dans l’intérieur de ce foyer accueillant. La mémoire des temps du jadis et d’Anne est conservée grâce à chacun des objets et des meubles qui y reposent.


Des dentelles travaillées avec finesse et savoir-faire

Une cuisine évoquant l’époque de nos grands-mères et leurs recettes de cakes et des gâteaux succulents



Des outiles de longue date


La porcelaine de rêve

Des chambres à coucher romantiques




Quand les objets racontent des histoires des gens qui étaient...

Avoir une famille


Une femme calme et contemplative au bord de l’océan. Devant elle, son homme aimé jouant avec leurs enfants. Ils construisent ensemble des châteaux de sable et de forteresses de belles pierres. C’est cela le bonheur. On peut toujours désirer, mais désirer quoi ? N’a-t-on pas tout durant cet instant - là?

Partager la joie d' être avec ses enfants près de cet océan... Se sentir vivant plus que jamais dans sa vie...