2010/04/29

La joie du pissenlit


L’imprédictible esprit du temps

L’autre jour, je croyais complètement en l’esprit rayonnant du printemps. Approchant la pelouse, je suis descendue de ma bicyclette. J’ai décidé à m’asseoir sur l’herbe (à l’espace permis). Une fois par terre, je me suis allongée, les mains et les pieds dépliés, les yeux fermés. Je sentais la chaleur de la lumière sur mes paupières, je sentais la chaleur de la terre au bout de mes doigts, caressant les brins encore fragiles. J’aurais pu rester ainsi des heures et des heures avec moi – même et en union avec la nature ; je devenais part d’elle.
Et la neige qui est tombée deux jours après était incroyablement inattendue. Comment se faisait que après le soleil rayonnant, tous ses flocons s’élançaient en fin d’avril et couvraient les bourgeons, les tulipes, les pissenlits ? Les oiseaux se blottissaient incompréhensifs dans leurs nids à peine bâtis.
Aujourd’hui c’est de nouveau le soleil. C’est comme dans une magie ; il n’y a aucune trace de la neige…Mais cette neige, s’est – elle finalement endormie ?

2010/04/22

Les fleurs ne sont jamais seules

Beauté enivrante




Fascination printanière

Le fleurissement des tulipes et des jacinthes devient de plus en plus envoûtant du jour au jour ; l’herbe de plus en plus verte ; la verdure partout de plus en plus flagrante. On est au cœur du printemps. La sensation d’un souffle léger flotte dans l’air, dans l’espace et vient s’installer dans le cœur.

2010/04/09

Un instant de complicité

La femme inconnue dans le métro, assisse sur le siège à côté du moi, lit l’un de mes livres préférés. En plus, elle est belle et le foulard vert pistache lui va à merveille. Je regarde vers son livre et c’est dans cet instant – là qu’elle me fixe aussi. Son visage s’illumine dans un sourire amical. Je lui rends le sourire. Et chacune de nous replonge discrètement dans sa lecture.

2010/04/05

Vers l'infini


Alice in Wonderland - réflexions après le film

Pour moi, le film représente une confirmation que les femmes devraient vaincre leurs peurs pour se libérer et pour créer leurs propres vies. Comme Alice l’a réalisé. Les clés déverrouillant les portes importantes, amenant vers des trésors et des refuges, sont accrochées aux cous des monstres terrifiants (nos peurs justement) ; pourtant, l’unique possibilité à s’approprier ces clés s’avère notre courage à les combattre ou la tentative de les apprivoiser. Si nous sommes dans l’action, la peur faiblit, s’appauvrit, disparaît.

« Alice au pays des merveilles » confirme que les différentes réalités, dans lesquelles nous sommes obligées à vivre, ne dépendent pas toujours de nous ; que nous y sommes plongés sans les avoir eu nécessairement choisies, mais que nous devons chasser nos peurs pour mieux faire face à l’incontestable. Nous ne sommes pas toute puissantes et en même temps, le pouvoir nous appartient pour instaurer une existence lumineuse, voire merveilleuse. Osez cette existence! Vous aussi pouvez franchir le pays des merveilles ! Osez !

2010/04/04

La lumière audacieuse – une sensation vivante


Se réveiller tôt dimanche matin; se réveiller avant le réveil des autres de la maisonnée. Savourer l’air frais du printemps fleurissant. Ouvrir grandement la fenêtre de la terrasse ; se laisser enivrer par la fraîcheur pénétrante, par la pureté cristalline. S’asseoir sur le divan en face de la terrasse. Plonger dans la lumière rayonnante et atteignant l’intérieur. Et puis, rester quelques instants centrée sur les rayons qui plongent audacieusement dans l’eau du vase des œillets. La magie de la vie est réelle et complète. Car la sensation vivante est là.