2010/08/02

Les Mi’kmaq de la Nouvelle - Ecosse

Les Mi’kmaq sont les uns des Premières Nations des terres est du Canada.
Vécus l’arrivée des colons français, la conquête anglaise, les échanges ainsi que la cohabitation souvent douloureuse avec les Européens, ils tentent, aujourd’hui, la conciliation avec leur passé et la continuation possible tout en conservant et revivifiant ce qu’il reste de leur culture et de leur univers. Le jeune homme et animateur du centre Mi’kmaq (Glooscape Heritage Center, Truro,Highway 102) nous présentait la monde de ses Mi’kmaw ancêtres avec passion et espoir que son peuple et ses contemporains trouvent le chemin en avant malgré la douleur et l’amertume. Pour lui, la cause des continuels échecs actuels s’exprime avec le déracinement des générations antérieures, l’éloignement des petits Mi’kmaq dans les écoles résidentielles, l’isolement de leurs parents et leurs traditions, la pauvreté écrasante, la défense de pratiques de la pêche et de la chasse à la manière ancestrale. A nos jours, tout le monde essaye de se remettre,selon le jeune conteur, mais le procès sera long pour reconstituer l’entité de l’esprit et de l’âme. Le procès sera long pour réussir à reconquérir la paix intérieure et se forger la volonté d’avancer dans le monde contemporain du XXI siècle.

Les Mi’kmaq étaient les inventeurs des canoës et des chaussures de neige ainsi que de plusieurs d'autres outils. Avant de créer quoi que ce soit, ils avaient observé longtemps la nature et ses effets sur les matières premières. Ainsi, ils ont décidé que le bois du bouleau est l’un des plus résistant pour la construction des canoës.
Les pouvoirs entre les femmes et les hommes étaient partagés – les femmes s’occupaient de la préparation des repas, des traitements des peaux des animaux chassés, des remèdes et des enfants. Si la saison le permettait, elles accouchaient bravement près des arbres, en se tenant aux branches résistantes. Ainsi, leurs enfants prenaient les premiers souffles de vie en harmonie avec le plein air et la nature, leur protectrice nourricière.
Quel merveilleux et bel témoignage de la force de vie des Mi’kmaq d'autrefois!

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