Un frêle pétale de rose au bord d’un escalier roulant. Les marches grimpent. Les pieds des gens avancent. Mais par un bizarre état des choses, les pas passent à côté du pétale. Les marches ne l’écrasent pas. Il demeure là. Les souliers l’aperçoivent- ils ; l’escalier a – t- il pitié ? N’est – il trop insolent, ce pétale de rose, avec sa fragilité et sa gracieuseté, atterri ainsi, au cœur de la foulée pressée ?
Ou bien, ce n’est ni sa fragilité, ni leur pitié, ni même la grossièreté de quiconque qui est en jeu dans ce tableau. C’est une étrange instantanéité tenant tous vivants et sensibles à cette vie brusque, grossière mais aussi frêle et prévenante.
2009/02/24
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